tinitini a écrit:C'est surtout à l'arrivée que j'ai un petit effet "ras le bol". Pas de problème particulier, pas besoin de petit billet, juste la désorganisation organisée, les gens qui coupent les files en mode "savez-vous qui je suis moi monsieur", le policier qui me demande de montrer un papier dont il sait autant que moi qu'il n'est pas nécessaire, et que je ne peux pas l'avoir. Les gus qui te bousculent pour coller les chariots à bagages juste devant tes tibias, la ridicule formalité de contrôle de santé ou, à 4h du mat, bah, la plupart des employés sont rentrés chez eux (et on les comprends) et ça traîne. Le douanier qui me demande pour la n-ieme fois de taper dans mes voan-dalana alors qu'il sait bien que je refuse à chaque fois, mais où il faut faire le même petit blabla que d'habitude. Et en fait, ce n'est pas si terrible.
...et ou ensuite, on glande encore 30 minutes pour sortir du parking, parce que "plus de papier dans la machine à ticket"
Mais ça disparaît en général au bout de 24h : ça fait quand même bientôt 20 ans que je râle, et qu'en fait, je continue à adorer ce pays.
Et ensuite, si tu rajoutes dans l'equation le plan "installation royale à Nosy Komba", ok, ça commence même à devenir à peu près supportable

Je comprends tout ça.
Pour l'arrivée à Ivato, j'ai résolu le problème.
Je prends un visa (si nécessaire) au consulat à Marseille, je ne fais donc pas la queue à Ivato pour acheter un visa.
Ensuite, je vais à l'hôtel "Le Manoir Rouge", juste à côté à 500 m (très correct et pas cher). Je réserve par le Net, de France, et le patron envoie le chauffeur prendre mes bagages à l'arrivée de l'avion.
Je reprends ma route le lendemain, après une nuit de repos et un bon petit-déjeuner.
Mais c'est sûr qu'à Nosy Komba, je suis un peu privilégié. J'ai vécu 3 ans à Tana, à Antsakaviro, pourtant un quartier calme et "bourgeois". J'ai pété les plombs, dès que possible je suis parti sur les côtes.
