bromyeta a écrit:J'ai l'impression que c'est le cas pour beaucoup... Et le "dans le temps, on savait s'amuser les jours de Noël ou pendant les réunions familiales" n'est pas si faux. Aujourd'hui en plus d'être divisée par 2 ou 3 la tablée de Noël est tellement triste que je n'ai même plus envie d'y aller
Hm
Ceci dit, cette année, je suis un peu plus motivé pour y aller, "grâce" aux cousins.
brakmar33 a écrit:et moi donc ...
Fini les grands repas de noel depuis 2001, date d'arrivée en france
(…)
Par curiosité, brakmar (et si c'est pas indiscret), tu viens d'où ?
Et niveau nouvel an je suis pas pressé car une fois de plus beaucoup vont d'un cotes, d'autres de l'autre, c'est compliqué
Ah ouais, y a ça, aussi… alors là, pour d'autres raisons, c'est une autre source d'angoisse
J'ai fait un nombre incalculable de nouvel an tout seul. Mes parents ont la chance d'avoir eu un groupe d'amis stable depuis 40 ans… du coup ils ont toujours fait la fiesta à cette époque, et comme de mon côté, j'étais fort peu sociable (déjà à l'époque), je restais à la baraque à cette occasion.
Je crois que le plus mémorable a du être celui de mon année de Terminale, où j'ai du bouquiner la moitié de "la Chartreuse de Parme" dans ma chambre, dans un silence de mort. Ce bouquin m'emmerdait à mourir, et comme j'avais pris beaucoup de retard dans sa lecture (on l'étudiait en classe), j'avais du mettre à profit cette soirée pour rattraper mon retard.
Plus rock'n'roll, comme soirée du nouvel an, tu meurs

Les seuls "bons" premiers de l'An que j'ai passé se sont déroulés entre 1990 et 1996… quand j'étais aux Beaux-Arts, j'ai découvert que la population locale était d'aussi mauvaise composition que moi, et que nous étions plusieurs à ne rien faire ce soir-là, et surtout que nous étions bien décidés à ce qu'il en soit ainsi.
J'avais donc monté le CAPA (Le "
Comité Anti-Premier de l'An"), dans le seul et unique but de pouvoir nous regrouper et d'avoir une excuse valable pour répondre un non ferme et définitif aux invitations qui nous emmerdaient.
L'entreprise fut couronnée de succès, et le groupe se constitua assez rapidement (on devait être une douzaine), et tint son premier conseil d'administration au Winston, avenue d'Iena (qui était l'annexe de mon salon depuis deux ans déjà). L'expérience nous plut tellement qu'on remit le couvert chaque année pendant 4 ans, mais à partir de 1994, le nouvel an se tint chez moi, et dura encore quelque temps (mais c'était moins bien, jusqu'à ce que je décide d'y mettre un terme ; le machin s'était institutionnalisé, et était devenu aussi chiant qu'une soirée "normale").
Mais voilà, 6 ans, quoi. Après, plus jamais rien.
Depuis 2008, on fait un dîner amélioré avec Emma Peel, mais rien de plus (faut dire qu'on n'a pas de groupe d'amis dans la région, et ça n'aide pas).
Je me tate a allé voir un spectacle cabaret pour le reveillon du nouvel an, histoire de faife differement
(Et
matter des boobs 
)
C'est une idée à creuser, ça
