Callaghan a écrit:C'est nickel. A toi tranquillité , calme, zénitude...
Je plains ses futurs voisins, à ce gugusse.

La première fois que j'avais signalé le "problème" à l'agence, la nana m'avait dit qu'il avait failli prendre une baraque en pleine brousse, justement pour pouvoir faire son crincrin en n'emmerdant que les piafs… manque de bol, il a opté pour l'option "
2 min à pied de son lieu de travail"
lesmontres a écrit:Nan mais vous avez jamais été "jeune"???
Ils seront les premiers à gueuler plus tard contre ça aussi plus tard!!

Intéressante remarque. J'ai une anecdote à ce sujet.
Il y a de ça plusieurs années, alors que je n'étais plus tout à fait un jeune au sens statistique du terme, je revenais chez moi avec un pote, et nous traversâmes un square sympathique qui permettait de couper à travers un pâté de maisons… sur ce square donnent quelques très belles baraques, dont les terrains ont un accès privatif sur le square, à partir de l'heure de fermeture au public. Bref,
du chicos.Dans une de ces bicoques, sur la pelouse était aglutinée une troupe d'ados, tous
fils et filles de. Cette fringante assemblée piaillait bruyamment, grattait de la guitare, s'esclaffait, et faisant un tumulte un peu
exagéré. Aucuns parents à l'horizon. Devaient être partis en week-end sur la côte Normande avec la Jag, ces cons-là.
Comme j'étais déjà bien remonté, à cette époque, par des fiestas qui tournaient dans la ville (en semaine comme en week-end), avec des volumes sonores vraiment délirants, même à 2h du mat', je commençais à être
un peu sur les nerfs (et c'est sans doute à cette époque que le besoin de me mettre au vert à du me prendre ; en tout cas, quitter la région parisienne devenait vraiment de l'ordre de la survie, si je ne voulais pas finir dans la rubrique "faits divers")…
Je me suis retourné vers mon pote, et je lui ai dit : "C'est marrant, je n'ai quand même pas le souvenir que nous foutions un bordel pareil, quand nous avions 15 ans, si ?"
Il a marqué un temps d'arrêt, et il m'a répondu : "Non. Et si ça arrivait une fois, on se prenait une beigne par le paternel, et on ne recommençait pas."
J'ai été comme frappé par la foudre. En fait c'était ça, on faisait des noubas, mais ça restait raisonnable, et on ne faisait pas profiter tout le voisinnage de nos débordements. Quand il y avait de la musique, c'était à l'intérieur, vitres et volets fermés.
Alors oui, on a été jeune. Mais on nous avait appris à ne pas déranger tout le voisinage quand on faisait la fête.
Et une sono modèle Stade de France dans un studio de 20m², c'était pas à l'ordre du jour.
On dirait qu'aujourd'hui, l'éducation, c'est devenu un peu abstrait, comme notion.
Nan, du coup, vraiment, je ne vois pas d'autre option, ce qui'l nous faut, c'est une bonne guerre.
Tous ces p'tits cons, à ramper dans la boue.
Ça leur fera la bite.