machmalow a écrit:et il faut surtout pouvoir bosser a la maison ... Dans certaine branche faudra m'expliquer =)
Pas que.


On notera au passage le très beau visuel. Des fils et des filles de l'hyper-classe mondialisée peuvent enfin se rendre à une soirée de gala en faisant venir sur un claquement de doigts un nouveau lumpenprolétariat disponible à toute heure du jour et de la nuit.
Mais on devine
quand même la joie du chauffeur, d'avoir pu côtoyer pendant quelques minutes ces fringants jeunes gens qui partent jouir sans entrave des bienfaits du monde ultra-libéral (auquel lui-même n'aura jamais accès) ; bien nés et bien élevés, peut-être ont-ils pu échanger quelques propos plaisants, quelques paroles aimables, se sont félicités de cette "rencontre" d'un soir, lui le locataire précarisé du Val de Marne, et elle fille de hauts fonctionnaires, lui fils de banquier, terminant ses études à la London School of Economics, promus à un brillant avenir… il rentrera dans sa banlieue sur les coups de 23h30 (dans l'attente, peut-être d'un appel du couple au petit matin, pour regagner leur gentilhommière, à trois pâtés de maison de l'ambassade du Qatar).
Nan, y a pas, ce retour à la domesticité, mais plus précarisée qu'aux temps anciens, est une bonne chose pour nos maîtres.
Je me réjouis par avance de tous ces emplois de bonne, majordome, femme de chambre (sans contrat de tavail, qui est un frein à l'embauche) qui vont être créés dans les bonnes maisons.
Malheureusement parfois y'a pas le choix ...
Ah ui ui ui, c'est bien pour ça que je disais :
Reno a écrit:Ouais, quand on peut, c'est cool.
Il y a des boulots où effectivement, y a pas moyen, faut se déplacer (plombier, électricien, installateur…) mais pour une bonne partie du 'commercial' ou des "réunions de travail" (quelle blague), aujourd'hui, ça ne se justifie vraiment plus.