Reno a écrit:ScienceGeek a écrit:Arf !

Assez drôle !
Bon, c'est aussi machiste que caricatural, mais bon...

Putain, mais pourquoi est-ce que personne ne me prend au sérieux ?!!?

Bah, disons que j'ai l'impression que nous bossons peu ou prou dans des secteurs d'activité analogues, et de manière générale, je ne partage pas ton constat sociologique sur les assistantes

Maintenant, j'ai l'impression que tu as plus bourlingué que moi et veux bien croire que tu en as vu des vertes et des pas mûres. Je pense aussi que ça doit être différent que l'on soit dans une grosse PME (une ME, quoi

) ou des grands groupes, qui font quelques efforts pour éviter les travers que tu décris d'une plume si alerte.
Perso, j'évite de mépriser en bloc les catégories de gens que je croise dans ma boîte (même les ingénieurs-Qualité, c'est dire, et Dieu sait que c'est dur

- si des IQ me lisent, c'est de l'humour, hein

), et, règle de survie élémentaire, certainement pas les gens dont j'ai, où même aurait seulement besoin un jour, même lointain. Ca fait moralisateur, mais l'adage, "on a toujours besoin d'un plus petit que soit", je le vérifie tous les jours, quand il s'agit de demander un service, de débloquer une situation inextricable, où de piétiner allégrement les procédures et les règles établies pour faire avancer le bin's.
Les assistantes, jeunes ou vieilles, font parties de ceux/celles là, en tout cas dans ma boîte, qui n'est pourtant pas être censée être le paradis sur terre.
J'ai eu généralement eu affaire a des personnes très souvent compétentes et serviables, même si la plupart n'ont pas une position très enviable, se retrouvant à faire "l'assistanat" (puis qu’effectivement, Secrétariat est devenu un gros mot), pour plusieurs services en plus d'être à la pogne d'un ou plusieurs directeurs, réduction drastique des couts de "structure" oblige.
J'en ai encore eu la preuve aujourd'hui, j'ai remis à la nôtre mes factures, à la suite d'une mission d'une semaine légèrement éprouvante à Paris, dans les conditions que l'on sait, donc vers 14H30. A 16H45, les frais en question était validés et rentrés sans erreurs dans le biniou applicatif qui sert à gérer les remboursements, et qui de l'avis général, est une sombre merde d'un point de vue intuitif et ergonomique... Elle a beau être de "l'ancienne école", comme tu dis, mais moi, je dis

, surtout qu'elle n'a vraiment pas que ça à faire...
Après, je partage quelque peu avec toi le constat sur la mutation des métiers des secrétaires vers celui de l'assistante, avec un certain gap générationnel, mais qui n'est certainement pas aussi tranché dans ma boîte, j'ai pas Hortense d'un coté , et Kimberley (elle avait 16 ans ?

) de l'autre.
Après, sur le reste, disons que je veux bien croire que ça soit du vécu, mais bon, l'histoire des assistantes-potiches qui ne sont là que parce qu'elles sont "bonasses", pour parler de manière moderne, ça me parait quand même sérieusement cliché... Encore une fois, de ma propre expérience, peut-être que c'est moi qui idéalise et généralise abusivement.
Mais je ne suis pas naïf, ça existe et ça a toujours existé, mais ça n'est certainement pas aussi répandu que tu veux le faire croire. Perso, je pense que dans le milieu professionnel majoritairement technique et masculin qui est le mien, il y a moins d'exemple réels de "promotion-canapé" effectif que de jolies femmes qui travaillent avec l'angoisse d'avoir à prouver en permanence qu'elles sont là pour leur travail et leur compétence, et non à cause de leur chute de rein... Surtout compte-tenu de tout ce que les aigris, jaloux et frustrés des deux sexes sont capables d'inventer comme ragots, sur fond du bon vieux fantasme de la Secrétaire.
Après, sur l'incapacité des jeunes recrues à écrire un texte sans commettre des horreurs orthographiques, ça n'est pas spécifique aux assistantes, et je dirais même, en milieu technique, ça n'est même pas spécifique aux jeunes, justement. Mon chef, sans correcteur orthographique, en fait plein, quand je lui fais remarquer

, j'ai l'impression que ça l'énerve

. Maintenant, j'en fais aussi, mais je tente de me soigner
Pire, ça n'est même pas une question de génération. A mes débuts, dans ma boîte actuelle, j'ai du tenter de lire une doc qu'un de mes estimés collègues de Paris, la cinquantaine bien sonnée (bien plus vieux que moi

) avait pondu, dans le cadre d'un groupe de travail : résultat, en moyenne, sur 4 mots, 3 fautes. A un tel point que j'ai jeté l'éponge au bout de la 2eme page

en me disant que c'était purement incompréhensible sur le fond et simplement intolérable sur la forme. Bref, à la visio suivante, j'ai du ramer comme un malade pour comprendre le contenu technique de la discussion, que j'aurais du réussir à décrypter et assimiler depuis un dialecte dérivé du français...
Bon, manifestement , à l'instant T, je fini d'en faire une tartine
