Danlam a écrit:oh la tu commences fort Sylvain ! faut que je retrouve dans mon post quelques photos je te répondrai demain clairement.
Danlam a écrit:Merci à vous,
pour info, c'est le résultat de cette étape : les trous fait à l'alêne ne sont pas exactement alignés à cette époque (6 mois) depuis je suis intraitablemais bon, la couture étant teintée par la suite, ça cache la misère...
comme promis quelques outils qui me servent à marquer le cuir pour aligner les points (manquent la rainette et le compas de mécanicien) , je ne parle pour l'instant que de ceux qui m'ont servi pour ce bracelet, en l'occurrence les deux du milieu.
Quand le cuir est brut on peut le mouiller légèrement à l'éponge en surface, le marquage est bien plus net une fois le cuir sec.
A gauche , un formoir en buis, tenu verticalement on le frotte vigoureusement sur tous le long du cuir, laissant ainsi une marque nette, parallèle au bord. On choisi la distance qui sépare le bord de la trace. Sur ce formoir on a quatre possibilités.
Sur le troisième outil en partant de la gauche, on règle l'écartement à l'aide de la vis papillon, facile. C'est celui que j'ai utilisé pour ce bracelet le cuir était au préalable mouillé. Il peut aussi être chauffé pour augmenter son pouvoir de marquage.
Le deuxième outil est une roulette pas cher livrée avec trois outils pour des points de différentes longueurs. Ne pas hésité à affuté les pointes de ces roulettes, c'est de la daube. Ca fonctionne néanmoins très bien.
Le dernier outil, celui de droite, c'est une roulette Vergez-Blanchard que je ne l'utilise pas sur une rainure, mais sur une simple trace faite au compas de mécanicien. C'est ultra précis, j'ai fait mes plus beaux point avec, un outil de pro.. arglll
Un détail de la tête interchangeable... la roulette vaut bien 15€ à elle toute seule....
Pour conclure, à chaque type de cuir il faut pouvoir adapter sa technique de marquage. Il n'y a pas de règle, c'est du coup par coup. Sur un cuir brut tanné végétal, tout est permis, sur des cuirs déjà teint il faut tester sur des chutes, se planter, de relever recommencer, comme dans tout apprentissage. Empirisme et ténacité.
Danlam a écrit:Yo !
Un petit topo de principe sur la manière d'arrêter un point de sellier. C'est une manière parmi tant d'autres. J'en ai plusieurs, je vais tacher de faire au plus simple. Je ne détiens pas la vérité, il est toujours bon de le rappeler....![]()
Schéma_1
Schéma_2
Schéma 3
Il faut, pour arrêter un point de sellier, une alêne supplémentaire, ronde, qui ne coupe pas. La ronde, on s'en sert pour agrandir un trou déja occupé par un fil. Celle du bas est dite "en losange" elle a des bords tranchants qu'on doit affuter de temps à autre. Elle sert à percer le cuir et à le "coincer " permettant ainsi un bon contrôle et une belle régularité des points.
Sur cet exemple, je commence ma couture au deuxième point du départ, coté pompe ; je reviens au premier trou et repars en marche avant, j'utilise alors l'alêne ronde, et continue ensuite la couture avec l'alêne losange. Une fois arrivé au bout, je fais marche arrière sur trois points : je me sers de l'alêne ronde pour agrandir l'avant dernier point pour faire passer les aiguilles, je continue sur encore deux points, il faut serrer plus fort le fil pour que les points (deux epaisseur de fil) soient le plus discret possible . Une fois terminé, je fais passer à nouveau le fil "coté dessus du bracelet" par le point suivant. J'ai donc maintenant mes deux fils coté intérieur du bracelet. Je peux couper à ras cet deux fil. Normalement si tout est bien fait inutile d'en faire plus. On peut aussi utiliser un fil en synthétique et utiliser un briquet pour arreter le point, coté intérieur du bracelet évidement.
J'espère être compréhensible dans mes explications.
Danlam a écrit:
Pour avoir de beau points, faut faire comme le môssieur il a dessiné
Plusieurs noms : alêne losange, alêne rhombique, alêne aux pinces....
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