Les mecs, je suis en feu
Depuis Vendredi, je suis en mode "Automne" comme jamais.
Déjà qu'il s'agissait de ma saison préférée depuis toujours, mais comme de surcroît, depuis quelques années, les étés nous accablent de chaleur, j'accueille vraiment les premiers frimas avec un immense soulagement
En plus, depuis notre déménagement, je profite à plein de la région, et ce qui n'était dans l'Aube qu'une raison de plus de se trancher les veines (le mois d'Octobre, là-bas, c'était juste
dantesque, lugubre, humide, glacial), devient ici une véritable joie.
Le ciel continue à nous enchanter avec ses beautés innombrables ; ici les nuages ne sont pas un voile grisâtre déprimant, mais des motifs ; ils marquent des plans, ils composent des tableaux… c'est un fameux spectacle, je ne vous dis que ça
Bref,
à fond l'Automne.Ça touche aussi la bouffe.
J'ai commencé Vendredi midi en me préparant un émincé de dinde avec une compotée de poireaux/oignons/pommes de terre et quelques éclats de noisettes. En dessert, des cerneaux de noix arrosés de miel liquide, mélangés dans du fromage blanc avec un peu de cannelle
Hier soir, pour notre
crafouniage du Samedi, je me suis créé un cocktail automnal à base de liqueur de châtaigne (4cl), de brandy (4cl) et complété de jus d'orange (avec pulpe), le tout servi glacé
(une merveille).
Ce midi, ne comptant pas m'arrêter en si bonne voie, j'ai longuement fait mijoter des cuisses de poulet dans un bouillon de volaille (après les avoir fait revenir dans un peu d'huile, salé, poivré). J'ai ensuite rajouté :
- des morceaux de potimarron ;
- quelques quartiers de pomme ;
- des noisettes.
Tout ça deux heures sur le feu, à bloublouter pépouze…
Un délice. On a arrosé ça d’hypocras qu'Emma Peel avait ramené de Laon, et nous avons terminé notre repas par des petits fondants chocolat-noisettes qu'elle avait ramené de ses dernières emplettes.
Là, on digère en savourant un délicieux café de Nouvelle-Guinée… c'est l'extase
Ce soir, ce sera la première soupe maison de la saison
.La fruitière d' Arbois une bonne référence. En plus du Trousseau et du Poulsard , deux cépages typiquement jurassien.Bon moi le poulsard c'est un cépage avec lequel je n'ais jamais eu d'affinités.Résultat ceux qui nous reste soit une vingtème d'ares ont les arrachent dans les jours qui viennent et on replantera du savagnin à la place au printemps.
mais je n'ai jamais été déçu par leurs produits.
....Faudrait qu'on prenne des cours auprès de pros de l'aiguisage 
