précisons qu’en matière de véhicules anciens (et la BX, lancée en 1982, finit par en faire partie) on se doit de réfléchir avec la même distance qu’un historien. Il est trop facile de “refaire” l’histoire à sa sauce pour la faire coller à ses idées (son goût automobile en somme).
Dire que la BX est une “horreur automobile”, c’est méconnaître l’histoire automobile tout simplement. Cette année-là, PSA, au bord du gouffre, mise tout sur cette voiture bien plus que sur la 205 (oui, une berline rapporte plus qu’une citadine, je ne vous fais pas un dessin). Et force est de constater que la BX a sauvé PSA autant (si ce n’est plus, puisqu’elle a rapporté du cash avant) que la 205.
en 12 années de production, Citroën aura vendu plus de 2 millions d' exemplaires de cette étrange berline aux lignes anguleuses signées Bertone. Pas mal hein ? D’autant que ceux qui,ont connu son lancement, savent qu’elle avait un sacré sex-appeal par rapport aux Peugeot 305 encore en production, aux Renault 18 et aux Citroën GSA la précédant.
On avait à faire à une révolution stylistique tandis que la “distinction” Citroën perdurait : légèreté, freinage endurant, suspension hydraulique et style “hors-norme”.
chez Bertone, le maître du projet se nommait Marcello Gandini.
Pas n’importe qui!!
C’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup. Certains signes ne trompent pas comme ce passage de roue arrière biseauté, ou tout simplement ce taillage à la serpe si en vogue à l’époque : ne vous fourvoyez pas, la BX à sa sortie n’était pas une voiture ringarde.
vive la voiture de PaPa Réno