Claude Neuschwander aura été le dernier patron de LIP.
La lecture de <<Pourquoi ont-ils tué LIP>> apprend que l'entreprise a été envoyée par le fond au vu de considérations politico-politiciennes.
En gros, il ne fallait pas (sous un gouvernement de droite) qu'une entreprise puisse renaître de ses cendres en partie grâce à ses ouvriers à l'issue d'un mouvement social (idée de gauche) sans précédent à ce moment là de l'histoire en France.
Il ne fallait pas non plus que ça donne des idées ni des ailes à d'autres mouvements du même type.
C.Neuschwander a été liquidé par ceux-là même qui l'ont mis en place.
L'annulation d'une importante commande de Renault peut expliquer la fin prématurée de LIP (des montres de bord LIP dans une R17 TS... ça aurait eu de la gueule).
Une des autres raisons est aussi à chercher dans la perte de confiance des horlogers-bijoutiers-joaillers-orfèvres (HBJO) après le tumulte qui a marqué la période 1973/1974. Ils ont été timides à remettre LIP dans leurs vitrines.
Lui imputer la responsabilité (à lui seul) de la fin de LIP... c'est lui faire porter un costard bien trop grand.
Si le nom de LIP existe toujours, les montres sont fabriquées par SMB Horlogerie, qui fabrique aussi les tocantes Inotime et Ushuaïa (distribuées en grandes surface). Reconnaissons-leur quand même qu'elles ne déshonorent pas le nom de LIP.
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