Mozzer a écrit:Nan mais attends Reno,si t'enlève pas toutes les mauvaises herbes elles vont pomper tous les nutriments et toute l'eau à la place de tes petites graines!

Cette année, je me la joue
hardcore.
J'ai suivi les conseils des
experts en expertise, et des plus éminents spécialistes en permaculture et autre cultures BIO…
Les mecs prétendent qu'il ne faut surtout pas retourner la terre (même pas bêcher).
Comme il devient donc impossible de se débarrasser d'une telle quantité de "mauvaises herbes" sans utiliser de produits chimiques (ce qui est exclu dans ma démarche), j'arrache donc seulement ce qui dépasse.
Une partie devrait crever et redonner de l'azote à la terre en se décomposant, l'autre sera arrachée au fur et à mesure.
La présence de ces "mauvaises herbes" joue en outre un rôle essentiel, dans ma vision des choses. Mais là on parle religion, alors faut être un peu mystique. Allons-y : je crois que la plupart des gens utilisent des quantités massives de pesticides pour protéger leurs plantations tout simplement parce que les bestioles, une fois qu'on a tout désherbé… n'ont plus rien d'autre à bouffer
Tu leur laisse de la verdure un peu partout (ça inclut les alentours du potager), et il n'y a plus de raison qu'elles viennent spécialement bouffer ce que tu fais pousser.
Alors bon, ça c'est un délire perso ; j'en ai parlé autour de moi, je n'ai pas eu de réactions franchement négatives. Ça semble être une théorie acceptable, même si je suis le seul pour l'instant à la mettre en œuvre.
Ma seule expérience remonte à 2 ans, quand j'ai fait mon premier potager, et où je n'avais pas désherbé (même si c'était moins touffu que cette année), et où effectivement, je n'avais pas eu de dégâts, hormis les feuilles de mes premiers haricots qui avaient été boulottés (sans que ça ait vraiment d'incidence sur la pousse).
Il faut bien voir que je ne fais pas ça comme un jardin d'agrément ou un potager décoratif (les deux m'emmerdent).
Je prends ça comme une
expérience, pour être prêt le jour où tout va péter, et qu'on va se retrouver à devoir gratter la terre avec nos ongles pour se nourrir de racines. Ce qui ne devrait plus tarder.
Ce qui impliquera qu'il faudra se passer de produits chimiques et ne pas compter sur les arrosages massifs utilisés de nos jours.
J'ai remarqué que même les jardiniers les plus pointus s'illusionnent lourdement sur leur capacité de production réelle.
Sans un apport
massif d'engrais et de terreau (que tout le monde achète en jardinerie), ainsi qu'un arrosage trop important, leur production s'effondrerait lourdement, et leurs légumes géants "shootés" reviendraient à des formats plus conformes à la réalité.
Je réalise aussi que peu sont ceux qui contrôlent vraiment leur production sur l'année.
La plupart, au mieux sèment tout en une fois et se retrouve avec tout qui pousse en même temps. Ça c'est ceux qui ont ce que j'appelle un "potager décoratif", qui font ça essentiellement pour le plaisir, totalement déconnectés de la notion de
production.
Chez les aînés, on sent que la maîtrise est là. Au mieux ils font des conserves, a minima, ils congèlent.
Mais chez la plupart des gens, toute leur production dépend de la chimie et d'un arrosage abondant.