
Médard à Versailles avait vendu "la sienne", et je me souviens d'une revue sur FAM (là, précisément) d'un gars qui l'avait prise.
À l'époque, elle aurait été à 1500€, je crois que je l'aurais prise sans hésiter

zetiabo a écrit:Bha… Mon cher Ren0 (permettez que je vous appelle mon cher Reno ?)![]()
Une montre à 4000 n'est pas pour moi du grand publique…
Les prix ne sont pas en corrélation avec la marchandise, c'était simplement le sens de mon propos…
ça, et flinguer une belle marque avec le package histoire, légitimité design savoir faire et compagnie au DIEU Business… Ce sont des marchants de tapis aux commandes et ça…
L’appel à l’aide des fournisseurs de Numericable-SFR
LE MONDE ECONOMIE | 24.03.2015 à 11h21 • Mis à jour le 24.03.2015 à 11h26 | Par Anne Eveno et Sarah Belouezzane
image: http://s1.lemde.fr/image/2015/03/24/534 ... 034d2c.jpg
Patrick Drahi, président-fondateur d'Altice, le 18 mars à Paris.
« Les fournisseurs, chez Numericable-SFR, sont la cinquième roue du carrosse. Quand on est prestataire chez eux, au mieux on survit, au pire on meurt. » Amer, ce patron de PME qui travaille depuis quelques années avec l’opérateur télécoms témoigne sous le sceau de l’anonymat. « Si on me reconnaît, je saute… », dit-il, dénonçant le climat de peur et d’instabilité régnant dans les relations commerciales entre le groupe détenu par Altice et ses prestataires.
Le sujet a-t-il été évoqué, lundi 23 mars, lors de la rencontre entre Patrick Drahi, président d’Altice, et deux locataires de Bercy, Emmanuel Macron, le ministre de l’économie, et Axelle Lemaire, la secrétaire d’Etat au numérique ? L’entourage de M. Macron préfère jouer la discrétion, distillant un très officiel : « Tous les sujets d’actualité de l’entreprise ont été évoqués et nous ne ferons pas d’autres commentaires. » Même langue de bois du côté de Numericable-SFR : « Ça s’est très bien passé, tous les thèmes ont été abordés », indique un proche de l’opérateur.
Les méthodes de gestion des équipes du nouveau patron de SFR figurent parmi les dossiers à l’étude à Bercy. Selon des informations du Monde, jeudi 19 mars, des représentants du deuxième opérateur français ont été reçus par la Médiation inter-entreprises. Le groupe a accepté de « rentrer en médiation » dans le cadre d’une plainte du Syntec Numérique sur des retards et des non-paiements de factures, explique-t-on dans l’entourage du médiateur Pierre Pelouzet. « Le travail ne fait que commencer », indique un proche de M. Pelouzet.
Selon le Syntec Numérique, le syndicat qui regroupe la plupart des fournisseurs et autres prestataires de Numericable-SFR, toutes les mauvaises pratiques déjà constatées avec plusieurs autres donneurs d’ordre sont ici cumulées par l’opérateur.
« Pratiques inadmissibles »
« Nous avons été saisis par nos adhérents sur un certain nombre de pratiques inadmissibles. Maintenant, nous attendons que la médiation arrange les choses. Avec SFR, nous avions un client normal, déclarait récemment au Monde Guy Mamou-Mani, président de l’association, c’est depuis le rachat que nous avons des problèmes. Je n’ai même jamais vu ça à ce niveau-là. »
Racheté en avril 2014 pour la somme de 17,4 milliards d’euros, par Numericable, le cablô-opérateur du milliardaire Patrick Drahi, SFR est aujourd’hui très endetté (11,2 milliards d’euros). Le nouvel ensemble doit aujourd’hui rembourser 50 millions d’euros d’intérêts par mois. Il lui faut donc faire des économies drastiques pour dégager suffisamment de liquidités et rembourser ses créanciers.
Lire aussi : Le groupe de Patrick Drahi, SFR-Numericable, cumule les pertes
Parmi les nouvelles pratiques dénoncées par les plaignants, on note l’arrêt du paiement des factures. L’idée serait de mettre les fournisseurs dos au mur, les obliger à réduire leurs tarifs de plusieurs dizaines de pourcent s’ils veulent être finalement payés. Ces méthodes concernent aussi bien les PME que les grands groupes. L’opérateur aurait, par exemple, demandé à Dalkia, filiale d’EDF spécialisée dans les services liés à l’énergie, de baisser ses tarifs de 80 %, sous peine d’arrêt définitif du contrat. L’entreprise a alors saisi le tribunal de commerce avant d’abandonner ses poursuites, voyant que l’opérateur faisait machine arrière. Le fait qu’EDF soit un important client de l’opérateur explique sans doute cette valse-hésitation.
Certaines entreprises – comme Dalkia – tentent de résister mais le succès n’est pas toujours au rendez-vous. « Nous avons refusé de baisser nos prix de 30 % comme le réclamait Numericable-SFR et menacé d’engager une procédure », témoigne le dirigeant d’une SSII. C’est alors que des discussions ont commencé. Pour éviter d’aller en justice, l’opérateur télécoms a proposé, pour arrêter les poursuites et en guise de fin de contrat, de garantir en 2015 à cette entreprise 40 % de son chiffre d’affaires 2014… La PME pourrait déposer le bilan dès cette année, son activité dépendant très majoritairement de Numericable-SFR.
D’autres connaissent un meilleur sort : un prestataire qui réalisait un audit technique s’est vu réclamer un rabais de 60 % sur sa prestation. Il a accepté à condition de présenter son rapport oralement… SFR est revenu sur sa demande. La situation est telle que certains salariés conseillent même à leurs interlocuteurs qui se plaignent d’impayés d’adresser des courriers de mise en demeure. « Et le pire, c’est que cela marche », souligne un employé qui préfère lui aussi garder l’anonymat.
A court de ramettes
Au siège de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), ces pratiques ont eu des conséquences sur la vie quotidienne des employés : en décembre 2014, les salariés se sont retrouvés à court de ramettes de papier pour les imprimantes pendant une semaine. La direction n’avait tout simplement pas payé les fournisseurs.
Celle-ci assume d’ailleurs parfaitement une gestion rigoureuse des coûts. L’objectif, assure un proche du dossier, est de dégager suffisamment de liquidités pour réinvestir dans le réseau. « Altice a une gestion rigoureuse des coûts avec l’objectif de faire des économies et de les investir dans les infrastructures », explique-t-on à la maison mère de l’opérateur.
Selon un proche du dossier, l’opérateur a décidé de remettre tous les contrats à plat et de les renégocier un par un. « Il y avait des situations absurdes où les prestataires n’avaient pas été remis en concurrence depuis des années. Nous avons découvert que pour certains services, SFR payait plusieurs fois ce qui était acquitté par Numericable », indique-t-il.
Ainsi, sous le règne de Vivendi, ancienne maison mère de SFR, une cinquantaine de personnes pouvait approuver des bons de commandes de plus de 100 000 euros. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 3 à avoir le droit de signer des chèques de plus de 10 000 euros. Toute commande, quelle qu’elle soit, doit aujourd’hui passer par eux. Avec pour conséquence, selon les prestataires, un défaut de visibilité sur le volume d’affaires qui peut leur être consenti.
Le groupe a aujourd’hui la volonté de réinternaliser le plus de fonctions possibles, notamment dans les divisions informatiques et la maintenance des réseaux. « La nouvelle direction est plus proche des réalités économiques que l’ancienne », justifie un proche du dossier.
L’opérateur conteste, par ailleurs, ne pas payer ses factures. Et pourtant, selon le site Silicon.fr, Numericable-SFR accusait 400 millions d’euros d’impayés fin janvier. La médiation inter-entreprises aura visiblement du pain sur la planche pour concilier des points de vue qui, à ce stade, semblent très éloignés.
Numericable-SFR simplifie ses offres
Selon Les Echos et plusieurs sites spécialisés, Numericable-SFR s’apprête à lancer le 1er avril une gamme simplifiée de forfaits mobiles. Celle-ci tournerait autour de trois univers : entrée, moyen et haut de gamme. Les marques Red et Virgin Mobile subsisteraient mais deviendraient marginales. Baptisées « Univers Starter », « Univers Power » et « Univers Premium », ces nouvelles offres s’échelonneront de 9,99 euros à 129,99 euros sans le terminal, et de 14,99 euros à 149,99 euros avec une subvention. L’opérateur devrait accorder encore plus d’avantages à ses abonnés fixes et mobiles. L’idée étant d’attirer le plus de consommateurs possible vers la fibre.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... dgtHcfZ.99
lautromi a écrit:Tiens, mon cher Reno,
quand j'ai lu ça hier, j'ai pensé à toi. Les relations de ton FAI préféré avec ses fournisseurs.
Reno a écrit:Hm. Enfin SFR, comme cost-killer, ça pourra repasser ; on est systématiquement au-dessus de 30€ tous les mois…
Tiens l'augmentation des abonnements ADSL… encore un truc à mettre au crédit du "marché".
Reno a écrit:400 millions d’euros d’impayés fin janvier.
À la Drahi, quoi![]()
zetiabo a écrit:Reno a écrit:Hm. Enfin SFR, comme cost-killer, ça pourra repasser ; on est systématiquement au-dessus de 30€ tous les mois…
Tiens l'augmentation des abonnements ADSL… encore un truc à mettre au crédit du "marché".
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Les prix ADSL n'ont jamais été aussi bas… Pourquoi ne pas tenter de faire jouer la concurrence ?
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