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[PERFASETNEFAS]

@ Reno:
je devais vraiment être "mauvais" dans ma promo pour ne pas connaitre ce délice parisien
d'un côté.. des gens aux cartes... et de l'autre...ma pomme.. au Zaire... ben....... j'y étais...

[Reno]

[...]

et surtout, le gros soucis : aucune indication de provenance

Punaise pas évident de trouver une info pour Bally !
A voir dans leur rapport sur le développement durable de 2023 ?

Sinon je vois qu'ils indiquent de les contacter directement.
Mais franchement, pour une entreprise qui semble prôner le développement durable toussa toussa - certes j'ai recherché seulement 5 min - mais je crois que ce n'est pas compliqué de dire que tel cuir vient de tel endroit ... etc non ?

Oulalalalaalaaaaa la quantité de boulechitte dans leur rapport

Par contre ils ont tout ce qui faut en matière de DEI l'enfer. Le prototype de la boîte cauchemardesque avec des dingues à cheveux bleus.

On finit par trouver, en fouillant dans le rapport :



mais alors aucun détail sur les approvisionnements, aucune adresse d'atelier.

C'est vraiment la boîte corporate à l'ancienne. On ne communique pas. Bullshit marketing à son meilleur et les actionnaires sont contents.


Ouais, ça fait pas rêver

[Reno]

@ Reno:
je devais vraiment être "mauvais" dans ma promo pour ne pas connaitre ce délice parisien
d'un côté.. des gens aux cartes... et de l'autre...ma pomme.. au Zaire... ben....... j'y étais...

Ben heu... si tu veux, moi j'ai péniblement (très péniblement) eu ma PM avec 10 de moyenne Je n'aurais jamais eu le physique (et encore moins le mental) pour être en opération.

Chacun à sa place. Et il valait mieux me coller derrière un écran, où je pouvais au moins servir à quelque chose, surtout à l'époque.

Tu disais plus haut qu'il n'y avait que des appelés, mais il y avait une raison à ça, c'était qu'en interne, il n'y avait pas (encore) les compétences pour occuper nos postes. On était à la fin des années 90, et l'informatique était encore en phase de déploiement dans les administrations. On ne se rend plus compte de nos jours, mais même moi, j'ai connu à la fin des années 80 des bureaux avec UN poste informatique relié à un central délocalisé, quand j'étais stagiaire d'été à la banque.
Au ministère, à notre étage, il y avait UNE salle avec un poste dédié à l'accès internet. C'était vraiment un autre monde.

Les présentations se faisaient encore avec des transparents, qu'on devait imprimer à la dernière minute.


C'était assez curieux d'ailleurs, le profil des gens à la carto. Il y avait un cartographe et un géologue fraîchement diplomés, je me souviens il y avait moi, "artiste" qui avait l'habitude d'utiliser Illustrator, donc le passage aux logiciels comme CANVAS n'avait pas été trop difficile. Mais les autres, c'était des gars qui avaient appris sur le tas (par contre on avait tous plus ou moins un niveau Bac+4 +5).
C'était ultra artisanal, la manière dont on bossait. On scannait les cartes IGN, et on numérisait à la main les éléments qui nous étaient demandés (routes, fleuves, rivières... villes, emplacements spécifiques...) tout ça parce qu'à l'époque, tous les logiciels de cartographie disponibles (peu nombreux) n'avaient pas donné satisfaction.

[Untel]

Moi aussi j'ai connu les débuts de l'informatique.
Et en effet, y a pas à dire, c'était une autre époque.

[Reno]

Moi aussi j'ai connu les débuts de l'informatique.
Et en effet, y a pas à dire, c'était une autre époque.

De mémoire on était sous Windows 3.11, au Ministère. Et quand je suis arrivé, ils venaient juste d'y passer (je me demande s'ils n'étaient pas en Windows 2 juste avant ou un truc dans le genre).

Les moniteurs 21" en 50Hz (ou comment devenir aveugle au bout de 6 mois ).


Le grand truc aussi, c'était les imprimantes. On avait des trucs de furieux pour l'époque, qui coûtaient une fortune : des imprimantes à SUBLIMATION. Ça sortait un rendu photographique, en couleur, la page devait coûter 10 balles on devait avoir des imprimantes à jet d'encres couleurs, et peut-être (mais je n'y mettrais pas ma main à couper), des lasers N&B. Des copieurs couleurs aussi.
Il y avait du pognon. Avec vos impôts

[Reno]

Punaise pas évident de trouver une info pour Bally !
A voir dans leur rapport sur le développement durable de 2023 ?

Sinon je vois qu'ils indiquent de les contacter directement.
Mais franchement, pour une entreprise qui semble prôner le développement durable toussa toussa - certes j'ai recherché seulement 5 min - mais je crois que ce n'est pas compliqué de dire que tel cuir vient de tel endroit ... etc non ?

Je viens de tomber là-dessus :

Avec ce témoignage :

Oso il y a 2 ans

Si a la base, j'aimais bien Bally car leurs chaussures étaient plus confortable que d'autres marque, aujourd'hui j'en reviens car ce confort c'est perdu tout comme la qualité des montages (complètement collé pour la plupart, quelques modèles en Blake avec tour de 1000€). Pour des chaussures non resemellable, (ou 1 a 2 fois pour le blake) cela fait très cher la où la concurrence n'a pas de mal à faire du made in Italy, made in France, made in England en Goodyear ou Norvégien, donc resemellable tant que le cuir tien pour la même gamme de prix voir sous les 500€.
Et pour du collé ou du Blake made in Europe, 200-300€ suffisent largement pour avoir de très belle chaussures.
C'est dommage de ne pas pouvoir resemeller alors que le cuir est toujours bon (même si c'est du milieu de gamme, pas du haut de gamme, les plis ne ce font pas comme sur du cuir de luxe)
Bally est passé de bottier à marque de luxe perfectible, la seule chose qu'ils leur reste c'est le made in Switzerland. Je ne la conseillerai plus commebune paire de belle chaussures pour le travail, c'est plus pour des one shoots comme chaussure de soirée très peu porté ou chaussure de mariage qui fera une seule journée.

Ça confirme.

[Alligator 427]

J'ai jeté un coup d’œil sur le site web, il y a de jolies choses, chères, mais jolies, et la plupart de ce que j'ai vu est en cousu Goodyear ou Blake tubulaire pour les drivers.
Très jolis d'ailleurs les drivers avec la semelle qui remonte un peu devant pour une protection optimale du bout !

[Reno]

Ah oui, faut reconnaître là évidemment, ça résout le problème.

[PERFASETNEFAS]

Ben heu... si tu veux, moi j'ai péniblement (très péniblement) eu ma PM avec 10 de moyenne Je n'aurais jamais eu le physique (et encore moins le mental) pour être en opération.

de mémoire, mon admission après la prépa ne "pétait" pas un score mirifique
mais il faut dire qu'avec Giscard... l'Afrique... (ceux) qui savaient un peu plus que lire & écrire étaient " bons pour le service "


C'était ultra artisanal, la manière dont on bossait.

& nous.. donc.. un objectif défini.. une carte pour les pilotes.. et " sautes ma poule"..
sur le terrain... ben.. c'était bien souvent " merci le vieux juteux, ancien d'indo ou d'Algérie , qui prenait les rênes car, bien que jeunes off.. nous n'étions que des gosses de 22 balais"

On scannait les cartes IGN, et on numérisait à la main les éléments qui nous étaient demandés (routes, fleuves, rivières... villes, emplacements spécifiques...)

vos cartes...sincèrement, c'était du bon boulot... en 78/79 ( 1978 pour les plus jeunes ici ) les "relevés" étaient assez rock & roll et nous partions parfois " à l'aventure'.. je veux dire que l'objectif était souvent à 30 ou 40 bornes du point de chute.. heureusement les hélicos, avec nos balises, étaient capables de venir nous extraire avant que çà devienne chaud pour nos fesses. Tchad, Liban, les premieres Manta ont fait que vous, à Paris, devîntes plus "pointus ", précis... ça a totalement changé la donne.. ( avec l'aide des ricains..pour les "derniers mètres" sur le terrain )...
& pour revenir au sujet initial: en extérieur, peu ou presque pas de rangers pour nous. des bottes de saut compensées.. des chaussures de brousse type Pataugas.. le réglementaire n'était pas la priorité .. idem pour l'armement...

[Reno]

de mémoire, mon admission après la prépa ne "pétait" pas un score mirifique
mais il faut dire qu'avec Giscard... l'Afrique... (ceux) qui savaient un peu plus que lire & écrire étaient " bons pour le service "

Le truc, c'est que je n'ai jamais été un athlète. Et à l'armée, tu passes ton temps à cavaler (en portant des trucs lourds). Moi j'étais totalement à la ramasse par rapport aux gars qui couraient tout le temps "dans le civil".


Ma seule petite fierté est d'avoir préparé sérieusement les tests d'admission à la PM (4 mois à l'avance, quand même, et ce n'était pas de trop) et de les avoir réussis

Et encore, à cette époque, je faisais de la gym tous les jours, et aussi un peu de vélo. Et je ne fumais pas.

Les marioles qui se sont pointés aux tests la gueule enfarinée, et qui ne faisaient plus de sport depuis le lycée ont réalisé très vite que l'affaire était un peu plus sérieuse qu'il n'y paraissait. Dès le grimpé de corde, en fait. Certains sont rentrés chez eux juste après, sans même avoir fait les autres épreuves.

J'ai eu le 100 m d'extrême justesse (en 16s).
Le Cooper, ça allait à peu près, c'était ce que j'avais le plus bossé les mois précédents.
La natation, il n'y avait pas de temps imposé, il fallait juste montrer qu'on pouvait faire une longueur de bassin sans se noyer. J'ai d'ailleurs fini loin derrière tout le monde (je nage comme une brique).

Mais bon, au bout des trois week-ends, j'ai eu ma PM. Ricrac, mais je l'ai eue.
Ça n'a pas été le cas de tout le monde, et c'est une petite fierté


L'année suivante, j'ai retrouvé certains gars de ma brigade durant les classes, qui avaient fait la PMS pendant trois semaines durant l'été, et ils m'avaient dit que même pour eux, ça avait été super dur.
Il y en avait plusieurs qui ne l'avaient pas eu (l'un d'eux s'était tordu la cheville durant le PC, impossible de continuer).


Quand je vois déjà le niveau physique qu'il faut avoir pour ces "formalités", je n'arrive même pas à imaginer la condition physique (et mentale) des troupes d'élite (Légion, GIGN...), c'est à des années lumières de mes capacités.

& nous.. donc.. un objectif défini.. une carte pour les pilotes.. et " sautes ma poule"..
sur le terrain... ben.. c'était bien souvent " merci le vieux juteux, ancien d'indo ou d'Algérie , qui prenait les rênes car, bien que jeunes off.. nous n'étions que des gosses de 22 balais"

J'imagine sans peine. Et c'est en opération qu'on prend toute la mesure de la valeur des sous-officiers supérieurs.

Les adjudants/adjudants-chefs que j'avais cotoyé à la PM, les mecs étaient vraiment solides. Pas des marioles.


L'ainé de mes oncles (qui nous a quitté l'an dernier) avait fait l'Algérie, immédiatement après ses deux ans de service. Ça l'avait esquinté

vos cartes...sincèrement, c'était du bon boulot... en 78/79 ( 1978 pour les plus jeunes ici ) les "relevés" étaient assez rock & roll et nous partions parfois " à l'aventure'.. je veux dire que l'objectif était souvent à 30 ou 40 bornes du point de chute.. heureusement les hélicos, avec nos balises, étaient capables de venir nous extraire avant que çà devienne chaud pour nos fesses. Tchad, Liban, les premieres Manta ont fait que vous, à Paris, devîntes plus "pointus ", précis... ça a totalement changé la donne.. ( avec l'aide des ricains..pour les "derniers mètres" sur le terrain )...
& pour revenir au sujet initial: en extérieur, peu ou presque pas de rangers pour nous. des bottes de saut compensées.. des chaussures de brousse type Pataugas.. le réglementaire n'était pas la priorité .. idem pour l'armement...

Oui alors au détail près que ça avait sans doute encore plus changé qu'à ton époque (j'étais au Ministère en 96-97), parce que comme je le disais au dessus, on commençait à tout numériser, ce qui permettait de créer des cartes spécifiques "à la demande" en quelques minutes à peine, car chaque élément (route, fleuve, village...) se trouvant sur un calque, il suffisait de sélectionner ce qu'on voulait afficher en fonction des demandes, pour avoir toutes les combinaisons possibles. Pratique.

Aujourd'hui, encore 30 ans plus tard, j'imagine qu'il y a des logiciels qui font tout ça tout de suite, combinés avec des GPS... ça doit être quelque chose.