Alors, cela faisait un petit moment que je n'avais plus fait de rhabillage détaillé. Du coup, j'ai profité d'avoir reçu mes lentilles pour macro pour mon appareil photo pour m'y remettre cet après-midi. Mon cobaye pour l'occasion est cette petite Besançon qui ne paye pas de mine :
A l'intérieur, on trouve un mouvement à échappement à chevilles qui ne veut plus démarrer. Pas d'inscription particulières donc, difficile à identifier. Si quelqu'un a des infos, je suis, évidemment preneur.
Première question, on enlève comment la tige ? Réponse :
Il faut desserrer la vis pour tourner la petite languette. Cela permet alors de remonter la tirette et débloquer la tige.
On sort le mouvement. J'adore ce cadran
. Légère patine, aspect granuleux et dans un état proche de la perfection :
On enlève les aiguilles avec l'outil adéquate (on oublie pas le plastique par dessus pour ne pas abimer le cadran) :
On peut alors enlever le cadran :
Et on attaque le démontage du mouvement :
On enlève, successivement :
- la roue des heures et le paillon :
- la chaussée (avec le deuxième outil adéquate) :
- le renvoi de mise à l'heure :
- on déclipse le pont qui maintien le rochet et cliquet en place :
- le ressort de cliquet qu'on maintien avec un cabron de peau afin qu'il ne s'envole pas :
- le ressort est enlevé :
- le cliquet (et j'ai oublié la photo avec le rochet enlevé) :
On retourne :
On enlève alors :
- le balancier :
- l'ancre et son pont (ci-dessous les deux petites chevilles apparentes) :
- le pont de rouages :
- le pont de barillet (un peu de nettoyage en perspective) :
- les roues peuvent alors s'enlever sans danger :
- le barillet :
- la roue des heures :
- le ressort de tirette (attention à celui-ci, il risque de s'envoler facilement) :
Comme d'habitude, trempage dans l'essence C, nettoyage et remontage. On commence par remettre le ressort de tirette (celui qui est méchant et qui risque de s'envoler
) :
Mise en place du barillet, de la roue des heures et du système tirette et pignon :
On met en place les roues moyenne et de secondes:
Le pont de barillet (l'ordre est ici important, si on ne met pas les roues de secondes et moyenne avant le pont, elles ne rentrent pas) et la roue d'échappement :
Le pont de rouages :
On retourne pour installer le rochet :
- le cliquet et son ressort (celui-là, il est encore plus vicieux que le ressort de tirette mais, c'était moi le plus fort
) :
- le pont pour maintenir l'ensemble :
On retourne encore. Mise en place de l'ancre :
Démontage de l'antichoc côté platine pour lubrification (original comme antichoc) :
L'antichoc une fois remonté :
On retourne et on installe le balancier :
Et là, on prend une grande respiration ........... et çà redémarre
... avec, en plus une belle amplitude .... tout va bien
On retourne de nouveau pour terminer, roue de renvoie, chaussée et roue des heures :
Le paillon et on est prêt à emboîter :
Le cadran (toujours aussi beau
) :
Les aiguilles (un petit 10h10
) :
Mise en place du mouvement en boite (après un petit nettoyage du boitier) :
Et voilà :
Le plexi sera changé très prochainement, je n'ai donc procédé qu'à un petit polissage sommaire.
Je profite du soleil dans ma véranda pour un petit wristshot sur nato beige :
Je sais pas vous mais, moi, je suis déjà fan, je crois que je vais la porter souvent celle-ci. Dommage que le plaqué or ait presque disparu ...
Je ne sais pas quelle sera la prochaine. Probablement une poljot que je dois réparer depuis un moment mais, je n'avais pas de balancier potable et je viens de recevoir des mouvements pour pièces avec au moins un bon balancier, ou alors deux petites mortima qui trainent ou une lip souveraine qui devrait arriver au courrier dans les prochains jours ou, ou, ou .... y'en a trop, je ne sais plus où donner de la tête