Petite rétrospective pour moi (qui commence à en avoir eu quelques unes, mais pas assez pour que ce travail soit impossible). Allez, c’est parti !
on the road : les montres d’Ishtar
Chapitre 1 : Le temps des découvertes
Les montres, j’ai toujours aimé ça. Mais par facilité (beaucoup de sport) et question monétaire, j’ai mis du temps avant de me lancer dedans.
La première étape n’est pas une montre mécanique, c’est une sympathique Citizen 5502 Pepsi. Quartz, 38mm de diamètre, couronne à 4h, étanche 200m. La première impression, c’est une impression de qualité. Une super montre, qui en a appelée tellement d’autres, et qui a désormais rejoint d’autres poignets !
La seconde, c’est ma première automatique : une Citizen toujours, assez rare en France, l’Oxy Military. Mouvement 8200, 42 de diamètre, étanche 200m également. Je la porte toujours avec plaisir. Et elle a fait la guerre, deux ou trois fois !
Elle m’a servie de test dans ma découverte de l’horlogerie, ma première opération : j’ai changé les aiguilles avant de remettre les originales quelques mois plus tard. Une montre à part, qui restera pour plusieurs raisons, outre le fait qu’elle est invendable en l’état : c’est ma première auto, et j’ai vécu des moments de ma vie importants en l’ayant au poignet.
Ce n’est pas la meilleure montre que j’ai, pas la plus belle, pas la plus neuve, mais c’est comme mon premier amour, je la regarde avec affection.
C’est à ce moment que je commence à m’intéresser de plus près à la chose.
La troisième, c’est une suite de circonstances : mon auto cadeau d’anniversaire, pas prévu. Une montre assez rare aussi, plutôt atypique, l’Orient EM7L007W9, affectueusement surnommée "Grillz".
Mouvement Orient, 44mm de diamètre, cadran blanc soleillé, cette lunette étrange, étanche 50m… De super facture, comme souvent chez Orient. Elle ne restera cependant pas.
J’aime les montres, je lis les forums, je commence à avoir un avis un peu plus affiné. A ce moment trois montres m’attirent principalement : Luch mono aiguille, Seagull 1963 et Orient Ray I. Je me mets en chasse, commence à envisager de mettre plus de 100€ dans une montre. D’autres envies pointent aussi le bout de leur nez, notamment la NY0040.
La première ce sera l’Orient Ray I blue. Une baroudeuse, portée sur acier, gueule de plongeuse, cadran sympa, cette couronne à 2h… Je la porte toujours aujourd’hui, avec plaisir, malgré son mouvement sans stop seconde et surtout sans remontage manuel.
Suit ensuite la Seagull 1963. Premier achat d’une montre dépassant les 150€, ce qui représente une somme pour l’étudiante que j’étais. Pas de doute cette montre donne beaucoup pour le prix. Le cadran, le chrono, les aiguilles… Une montre que je conseille aisément à quelqu’un qui cherche un chrono manuel à peu de frais. Sa seule limite ? L’absence d’étanchéité. Après des mois dans la boîte à montre à la regarder et l’admirer, je l’ai finalement vendu le mois dernier.
Après ? Et bien, je tombe sur une super occasion pour l’achat d’une NY2300, la sœur de la NY0040 qui faisait déjà battre mon cœur. Sans aucun doute : je l’achète. Atypique, avec son boitier qui me fait penser à la Turtle et ses 38mm de diamètre. Une montre très sympa, mais qui ne remplace pas la NY0040, alors elle finira par partir, elle aussi.
La Luch finit par arriver. Configuration choisie un peu particulière, cadran noir soleillé, boitier noir, Luch écrit en cyrillique. Portée avec plaisir pendant quelques mois, puis la passion s’atténue (pas étanche, fragile…), ce n’est pas une montre pour une baroudeuse comme moi. C’est la raison de sa vente : incompatibilité dans le caractère !
Voici pour le premier chapitre !
Le second, pour plus tard, ce sera : Le temps des occasions (boulimie inside)