narayama a écrit:Ah j'avions pas compris la question. C'est le même principe que la pâte feuilleté de boulanger : des couches (de métal ici) qui sont repliées sur elles-mêmes puis écrasées et repliées, et écrasées, et... à la fin, on obtient ces motifs qui sont des entrelacements de métaux.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Acier_de_Damas"D'autres opérations étaient pratiquées couramment sur le fer comme par exemple le « damas soudé ». Il s'agit des motifs symétriques qui sont visibles sur les épées, les poignards et quelques lames de lances de l'époque mérovingienne qui fut l'apogée de cette technique. Il s'agit de forger des lames de fer et d'acier soudées pour constituer l'âme à la fois résistante et souple d'une épée dont les tranchants étaient rapportés par soudure. Les lames de fer doux et carburé étaient disposées alternativement, soudées, martelées, torsadées, l'ensemble étant meulé, poli et mordancé à l'acide pour faire ressortir le dessin. Ceci signifie que tout le travail du forgeron se fait sans que celui-ci puisse avoir un contrôle continu de ce qu'il fait : il fallait donc être très habile !
L'acier damassé, détail de lame
Une autre technique est la damasquinure qui est l'art d'incruster ou de plaquer un métal sur un autre. Ce procédé vit le jour en Orient et apparut en Gaule vers la fin du Vème ap.J.-C. Il fut utilisé pour la décoration de boucles de ceinture, de poignards dans lesquels on incrustait des fils d'argent par exemple. Contemporaine de la technique du cloisonné dans la bijouterie , la damasquinure atteint des sommets de technicité avec de nombreux entrelacs de métaux différents incrustés sur la même lame pour obtenir des effets bichromes entre par exemple le cuivre et l'argent. Les dessins étaient souvent des arabesques mais aussi des animaux.
Ne pas confondre un poignard damassé et un poignard damasquiné !
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