Les données techniques, pour ceux qui aiment ça :
YBH 8348-02 M
Mouvement maison MPB1000
Modèle homme
Autonomie: 40 heures
28800 alternances/heure
Bracelet en acier
Cadran silver
Taille du boitier: 36 mm
Etanche: 50 M
29 rubis
12½ automatique
Verre et fond minéral haute résistance anti reflet
Fond acier clipsé gravé multi frappe
Garantie 5 ans
Quelques mots rapides avant d'attaquer la revue : j'ai déjà trois
Yonger mécaniques de l'ère moderne (et un vieux chrono à quartz), mais cette
Lavalière est ma première à "mouvement maison". Je rejoins donc fièrement en ce jour le club des "vrais"
Yongeristes nan, sérieux, je suis content Commençons par le commencement, l'emballage.
Comme souvent chez Vente-Privée, c'est le packaging
service minimum : boîte métallique basique, un petit fascicule, la petite breloque Y&B habituelle attachée au bracelet, et c'est tout.
Tous les plastiques de protection sont en place. Rien de spécial.
Première prise de contact avec la montre, et première surprise : le cadran n'est pas argenté, mais oscille entre le blanc et le gris très pâle.
Bien qu'il y ait un très léger ensoleillement, les variations d'éclairage sont moins marquées que sur d'autres modèles.
C'est élégant. Très élégant.
Foutrement élégant.
Si, j'ai le droit, on est en France.Le bracelet est absolument magnifique. Il s'agit d'une boucle à "double friction", très souple à manipuler.
Et le voilà enfin, ce fameux mouvement maison AMBRE
MPB1000, tant convoité par votre serviteur
La "frappe" du motif à la couronne, et le perlage omniprésent concourent à créer une véritable féérie de reflets. C'est tellement beau ce que j'écris, que j'en chialerais presque.
Mais je me retiens. Y a la pudeur, quand même.Le discret poinçon de Morteau.
Quelques photos d'ambiance, pour le plaisir…
Ah oui si, une autre bonne surprise : les maillons. Sur la DUMAS, même si le bracelet
faisait joli, je lui trouve un défaut majeur, les maillons sont pliés, et ça donne à l'ensemble un ressenti pas très heureux.
Ici,
les maillons sont pleins (y compris les pièces de fin).
Il faudra que je vérifie une fois le bracelet démonté, mais apparemment, il s'agit d'un entrecorne de
22mm.
Comme l'attache se fait par des pompes archi classiques, les changements ultérieurs devraient se faire sans encombres
Truc étonnant : vu sa largeur et la présence de maillons pleins, on pourrait s'attendre à ce que le bazar pèse une tonne… il n'en est rien, l'ensemble reste léger (sans faire quincaille).
Le très,
très joli cadran
Par contraste avec la baroque Diderot "16", on est ici en présence d'une montre à la limite de l'épure, une montre
chic et sobre.
Au poignet,
c'est l'extase Les dimensions sont parfaites. On est bien là en présence d'une vraie montre habillée, pas trop grosse et surtout
pas trop épaisse, ce qui est une surprise assez fréquente, de nos jours.
Une finesse de bon aloi :
Conclusion : Cette
Lavalière confirme la sympathie que j'ai pour cette marque.
Pour ma première Yonger à mouvement maison, c'est une réussite